9. Le Baobab aussi frappe fort

Nous terminons notre triptyque consacré au millésime 1978 avec le Baobab qui a fini d'intégrer Thione Seck. Comme le Star Band et le Number One, ils frappent fort. Ils sortent d'abord l'album NDELENG NDELENG, et enregistrent dans la foulée une soirée au JANDEER qu'ils éditent et intitulent Une nuit au Jandeer. Le Jandeer était un night-club qui se trouvait dans le quartier de Soumbédioune.
Ces deux albums sont gorgés de pépites tels Ndeleng Ndeleng, On verra ça, Jiin ma Jiin ma, Sey. Mais, LE joyau est sans aucun doute Tante Marie. Oh la la! Qui n'a pas eu la chair de poule en écoutant Rudy Gomis et ses potes dans cette complainte contre le délaissement.
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A la fin de l'année, paraît le double album Baobab à Paris, et là aussi, c'est du très lourd. Le meilleur opus du Baobab jusque-là. Le grand public découvre Sibam, El son de llama et Thiossane entre autres. Cerise sur l'excellent gâteau: Won ma ma giss. Quel morceau! Quel rythme! Ils ajoutent au double album un 45 tours qui contient un morceau (à mon humble avis) trop méconnu: Juana. Et pourtant, Juana est d'une qualité exceptionnelle. Rudy Gomis y est (encore) insolent de talent et que dire des choeurs de Médoune Diallo. Le tout accompagné par le soprano saxophone de Thierno Koité....

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